Symbolique
des objets
Nez de clown : (p. 40,
78, 125)
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- Enfance,
rire (mais Nawal a-t-elle vraiment eu une enfance ? car très
mature, enceinte à 15 ans) > paraît être le seul objet
qu’elle possède et qui lui a été offert par Wahab > porte
bonheur pour son bébé pour une bonne enfance ? relie
Nawal et son fils même s’ils sont séparés
-
- Ironie
tragique > la seule chose que Nihad possède de sa mère est
un nez de clown, comme si ça vie était une blague + Spectacle >
Nihad rit de la mort des gens qu’il tue, tout lui semble
indifférent, se donne en spectacle > doit on en tirer que
notre existence n’est qu’une farce de la vie ? Parce
qu’au final, que sommes-nous, humains, dans les guerres ?
simplement de la chair, car qui se soucie de ce que chacun pense
dans un conflit ? Cela pourrait être ce que Nihad illustre
en tuant des personnes innocentes en chantant
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Veste Nawal : (p.17, 92)
-
Preuve du
passé, preuve du viol de Nawal et de la naissance des jumeaux,
permet de retrouver des traces et témoignages de son passage.
Même si c’est une période sombre de la vie de Nawal, en
léguant sa veste à sa fille elle lui demande de tout retrouver,
de retrouver l’identité de Jeanne et Simon en lui montrant que
oui, sa vie a été dure, mais les mauvais souvenirs constituent
qui l’on est et surtout qui l’on devient et que malgré eux
on peut toujours avancer. Nawal se définit elle-même comme la
« femme qui chante », elle assume totalement son
passé, la chanson est sa résistance, quand elle s’est tue
elle a arrêté de résister car il était temps pour ses enfants
de suivre les traces de son chant et son histoire
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Cahier rouge : (p.17,
96)
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- Cahier où
la mère a écrit les discours du tribunal > Simon hérite
d’un écrit de dénouement du récit mais ne veut rien savoir
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- La mère
incite les enfants à retrouver leur passé et l’écrire car le
souvenir est important mais trop puissant pour que Nawal puisse
le leur raconter
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- Dernier combat de la mère en face à
face avec sa vie et son bourreau, elle ne parle plus après (car
suite au procès, on apprend qu’elle arrête de parler)
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Les lettres : (p. 18,
126 à 129)
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Deux lettres
séparées pour une seule personne > Nawal porte l’amour
d’une mère pour un fils, qui n’est pas le même que celui
d’une violée pour un violeur (pas d’amour du tout) >
Nihad déchire la lettre au père > s’en veut ?
indifférent ?
-
Mystère > on veut continuer à lire
la suite pour voir qui les recevra, amène à nous poser des
questions et nous met au même niveau que les jumeaux >
élément qui relie et fait prendre part le spectateur/lecteur à
la pièce
|
Ces
éléments sont tous symbole de transmission mémorielle, ils
laissent tous une trace dans l’histoire des personnages de la
pièce.
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