samedi 9 mars 2019

Incendies : Symbolique des objets


Symbolique des objets
Nez de clown : (p. 40, 78, 125)
  • - Enfance, rire (mais Nawal a-t-elle vraiment eu une enfance ? car très mature, enceinte à 15 ans) > paraît être le seul objet qu’elle possède et qui lui a été offert par Wahab > porte bonheur pour son bébé pour une bonne enfance ? relie Nawal et son fils même s’ils sont séparés
  • - Ironie tragique > la seule chose que Nihad possède de sa mère est un nez de clown, comme si ça vie était une blague + Spectacle > Nihad rit de la mort des gens qu’il tue, tout lui semble indifférent, se donne en spectacle > doit on en tirer que notre existence n’est qu’une farce de la vie ? Parce qu’au final, que sommes-nous, humains, dans les guerres ? simplement de la chair, car qui se soucie de ce que chacun pense dans un conflit ? Cela pourrait être ce que Nihad illustre en tuant des personnes innocentes en chantant


Veste Nawal : (p.17, 92)
  • Preuve du passé, preuve du viol de Nawal et de la naissance des jumeaux, permet de retrouver des traces et témoignages de son passage. Même si c’est une période sombre de la vie de Nawal, en léguant sa veste à sa fille elle lui demande de tout retrouver, de retrouver l’identité de Jeanne et Simon en lui montrant que oui, sa vie a été dure, mais les mauvais souvenirs constituent qui l’on est et surtout qui l’on devient et que malgré eux on peut toujours avancer. Nawal se définit elle-même comme la « femme qui chante », elle assume totalement son passé, la chanson est sa résistance, quand elle s’est tue elle a arrêté de résister car il était temps pour ses enfants de suivre les traces de son chant et son histoire


Cahier rouge : (p.17, 96)
  • - Cahier où la mère a écrit les discours du tribunal > Simon hérite d’un écrit de dénouement du récit mais ne veut rien savoir
  • - La mère incite les enfants à retrouver leur passé et l’écrire car le souvenir est important mais trop puissant pour que Nawal puisse le leur raconter
  • - Dernier combat de la mère en face à face avec sa vie et son bourreau, elle ne parle plus après (car suite au procès, on apprend qu’elle arrête de parler)
Les lettres : (p. 18, 126 à 129)
  • Deux lettres séparées pour une seule personne > Nawal porte l’amour d’une mère pour un fils, qui n’est pas le même que celui d’une violée pour un violeur (pas d’amour du tout) > Nihad déchire la lettre au père > s’en veut ? indifférent ?
  • Mystère > on veut continuer à lire la suite pour voir qui les recevra, amène à nous poser des questions et nous met au même niveau que les jumeaux > élément qui relie et fait prendre part le spectateur/lecteur à la pièce
Ces éléments sont tous symbole de transmission mémorielle, ils laissent tous une trace dans l’histoire des personnages de la pièce.

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