Critique
réalisée par Bethany
Aucune
guerre ne peut casser les liens de l'amitié. La mort non plus.
Même
si on se bat pour survivre, même si la terreur règne dans le coeur
des hommes, une chose est certaine quand on est entre soldats, entre
frères qui font face à l'ennemi : un lien se crée et qui va
devenir incassable.
C'est
la Grande Guerre de 14/18. Une troupe française suit le parcours de
la guerre pour protéger son pays et sa patrie. Parmi celle-ci,
Jacques, un poilu, et ses compatriotes, ses frères d'armes. Pendant
tout le long du récit nous suivons cette compagnie de la Marne,
jusqu'à la fin de la guerre. Jacques va devoir passer par toutes les
émotions: le bonheur de rentrer chez lui, la panique lors d'une
attaque ainsi que la tristesse après la perte d'un ami. Cet homme
nous fait plonger au centre de l'univers de la guerre, de l'horreur
et de la réalité inévitable. C'est dans ce récit que nous voyons
la réalité des événements et de la terreur.
Quand
on regarde la première page et quand on lit le titre, cela ne donne
peut-être pas envie de lire le roman mais lorque l'on commence, on
se rend compte à quel point c'est une erreur. Ce livre nous plonge
dans monde horrible mais en même temps plein d’émotions. Nous ne
voyons pas que les mauvais aspects de la guerre : la terreur, la
violence, la mort. Nous découvrons également les moments joyeux,
festifs, remplis de rires et de moments d'amitié. Dorgelès a créé
un vrai chef d'oeuvre qui reste au fond de la tête et qu'il est
impossible d'oublier. Ce n'est pas très courant de trouver un livre
qui non seulement se concentre plutôt sur la Première Guerre
Mondiale et qui décrit du point de vue d'un soldat de rang élevé
mais qui raconte aussi les moments positifs comme la fête, les bons
moments entre amis... C'est vraiment un récit qui à la fin peut
faire couler quelques larmes. Je suis très heureuse d'être tombée
sur ce livre et je le recommande fortement.
Même
si vous n'aimez pas la description constante, ce qui mon cas, vous
allez tout de même vous attacher à ce roman.
“Nous
savourons la moindre joie, ainsi qu'un dessert dont on est privé”,
selon Roland Dorgelès. Personnellement je sens que c'est exactement
ce qu'il veut nous faire apprendre à apprécier dans cette
oeuvre.
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