lundi 14 septembre 2015

Biographie de Zola


Emile ZOLA


Mouvement littéraire (dont il est le chef de file) : Naturalisme
Né en : 1840
Fils unique d'un entrepreneur et ingénieur de renom, il habite à Aix en Provence avec ses parents. Mais son père meurt subitement lorsque Zola a sept ans. Commence alors une vie de pauvreté pour l'enfant et sa mère, bien que les grands-parents viennent les aider à vivre. Au collège, Zola se lie avec Baille (futur grand scientifique) et Cézanne (le peintre) : on les nomme « les inséparables ».
Lorsque Zola a dix-sept ans, sa mère, ses grands-parents et lui s'installent à Paris. Il échoue au baccalauréat et abandonne ses études pour amener un peu d'argent à sa mère. Sans qualification, il travaille d'abord à l'administration des docks, puis entre comme employé à la librairie Hachette, dans laquelle il évolue rapidement.
Parallèlement, il devient critique littéraire dans la presse, et commence à publier des contes et des romans feuilleton dans différents journaux.
Il épouse Alexandrine, et devient un chroniqueur politique mordant, notamment pour ses attaques contre l'Empire. Il ne se présente jamais à aucune élection, mais s'engage politiquement grâce à l'écriture.
Il écrit le premier roman du cycle des Rougon-Macquart, La Fortune des Rougon, juste avant la chute de Napoléon III, et le publie juste après, en 1871. C'est cependant L'Assommoir qui lui assure un gros succès littéraire et qui assoit sa réputation. Grâce à ses droits d'auteurs, Zola achète une maison de campagne à Médan. Il y reçoit ses amis, dont Maupassant et Huysmans. Il en résultera le recueil de nouvelles naturalistes Les Soirées de Médan en 1880.
Il écrit environ un roman par an, pour compléter son immense saga des Rougon-Macquart. Son grand ami Cézanne, qui croit se reconnaître dans le portrait du Lantier de l'Oeuvre, se brouille définitivement avec lui.
Zola mène une double vie, tombé amoureux de Jeanne, sa lingère, dont il aura deux enfants.
Avec le succès, Zola connaît aussi quelques déboires, notamment avec le « Manifeste des cinq », publié dans la presse par d'anciens amis qui critiquent son nouveau roman, La Terre, et le naturalisme en général.
En 1898, soutenant Dreyfus, il publie sa lettre ouverte, « J'accuse » dans le journal l'Aurore. Il est alors poursuit en diffamation, et s'exile en Angleterre durant un an.
A son retour, il poursuit ses romans.
Il meurt intoxiqué par la fumée de la cheminée, en 1902 probablement par accident bien que la thèse de l'assassinat ne soit pas écartée, Zola ayant eu de nombreux ennemis, notamment dans le milieu anti-dreyfusard.

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