Méthodologie du paragraphe de commentaire :
Un paragraphe de commentaire a pour objectif de démontrer une idée à propos d'un texte, citations à l'appui. Il s'agit donc d'un paragraphe argumentatif.
Il s'écrit en un seul bloc, sans retour à la ligne.
Les parenthèses sont à proscrire.
Il faut rédiger au présent.
- Etape 1 : Idée directrice = thèse : elle commence par un alinéa et précise ce que l'on va démontrer ; autrement dit, elle met en phrase le titre de sa sous-partie.
- Etape 2 : connecteur logique + argument n°1 + citation(s) + nom du (des) procédé(s) + explications
- Etape 3 : connecteur logique + argument n°2 + citation(s) + nom du (des) procédé(s) + explications
- Etape 4 : connecteur logique + argument n°3 + citation(s) + nom du (des) procédé(s) + explications
- Etape 5 : S'il y a d'autres arguments, continuer de la même manière.
- Dernière étape : phrase bilan : il s'agit de reprendre tous les arguments, et montrer en quoi ils ont bien répondu à la thèse annoncé en phrase introductive.
Ce qui donne, en réalité, le paragraphe suivant :
Dans l'incipit de la nouvelle, les deux familles sont présentées comme presque parfaitement similaires. En effet, les effets de parallélismes sont nombreux, ils témoignent de l'évolution identique des Tuvache et des Vallin. On trouve notamment des déterminants pluriels comme "les pères" et "les mères", ou encore "les mariages" et "les naissances", qui regroupent sous un sujet commun les membres ou événements marquants des deux familles. Le chiasme des lignes 19 à 21 participe de la même idée, puisque le nombre d'enfants est le même dans les deux chaumières, seul le sexe diffère. L'évolution des foyers est donc calquée l'une sur l'autre. Par ailleurs, le thème du double émaille cet incipit : le déterminant numéral "deux" est cité à six reprises, pour systématiquement engober deux membres des deux familles distinctes : "les deux pères" ou "les deux mères" sont les sujets des mêmes verbes. Les adverbes "simultanément" et "côte à côte" corroborent cette idée de gémellité. Enfin, l'indistinction des deux familles est manifeste dans des tournures comme "la mère" ou "le dernier moutard", puisque le déterminant singulier désigne en réalité les deux mères ou les deux cadets de chacune de ces familles. Ainsi, les effets de parallélisme, le thème du double et la confusion totale entre les deux familles montrent bien la similarité entre elles, au début de la nouvelle.
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