Critique : Petit Pays

Critique réalisée par Léa

Cette histoire riche en émotion, ne peut qu’être aimée. Le lecteur se retrouve transporté dans la vie de son héros.

En 1992, Gabriel, dix ans, vit dans un quartier d’expatriés de Bujumbura, capitale du Burundi. Il vit avec son père, entrepreneur français, sa mère, réfugiée rwandaise et sa sœur, Ana, 9 ans.

Gabriel a une vie heureuse avec ses nombreux amis, qui passent leur temps à faire les quatre cents coups. Cette amitié va se disloquer lorsqu’il va voir sa vie d’enfant basculer tout d’abord par la séparation de ses parents puis brutalement lors d’un coup d’État, le 21 octobre 1993. Cela mènera à un des génocides les plus meurtriers de l’histoire.

Ce roman nous montre un point de vue d’enfant durant ce conflit politique. Il nous plonge également dans l’insouciance et les rires de l’enfance, puis on perçoit par Gaël Faye une part de cette horreur qui inonde le pays.

Cette histoire tragique et sublime à la fois, fait résonner une émotion puissante et bouleversante chez le lecteur. Gaël Faye nous décrit avec précision le contexte politique.

Petit Pays est très facile d’accès pour tous les âges, car on se retrouve dès le début très vite dans la vie de Gabriel. Il permet aussi d’avoir un autre point de vue et une autre explication sur le génocide rwandais.