Tableau de lecture de la nouvelle

Tableau de lecture Princesse de Montpensier

	Où	Quand + faits historiques	Quoi	Citations
l.1 à 44	Paris Champigny	Sous Charles IX (règne : 1560-1574) Pendant 1ère guerre de Religion (1566-1567)	Amour entre Melle de Mézière et Duc de Guise, frère du promis , le Duc du Maine. Rupture des fiançailles avec de Duc, mariage avec le Prince de Montpensier	-Pendant que la guerre civile déchirait la France sous le règne de Charles IX, l’amour ne laissait pas de trouver sa place parmi tant de désordres, et d’en causer beaucoup dans son empire (l.1).
l.45 à 182	Champigny Lieux de guerre Loches	1567 : 2è guerre de Religion ; Prince de Condé, chef des Huguenot, menace Paris. 1568 : Fin du siège de Paris grâce à la victoire de St Denis par les Catholiques = paix de Longjumeau) fin 1568 à 1569 : 3è guerre de religion La Rochelle, le Poitou , la Saintonge = huguenots, d’où guerres, dont bataille de Jarnac (mort du Prince de Condé)	Présentation du Comte de Chabannes, son amour et sa déclaration à la Princesse de Montpensier. Retour du Prince à Champigny suivi très vite d’une nouvelle guerre ; exploits du Duc de Guise à la guerre et rapprochement de ce Duc avec le Duc d’Anjou.	-Il la rendit en peu de temps une des personnes du monde la plus achevées (l.70) -S’il ne fut pas maître de son cœur, il le fut de ses actions (l.92) -L’amour fit en lui ce qu’il fait en tous les autres : il lui donna l’envie de parler.  -[…] une tranquillité et une froideur pires mille fois que toutes les rigueurs à quoi il s’était attendu : elle ne prit pas la peine de se mettre en colère.
l.183 à 349	Champigny		Ducs d’Anjou et de Guise se perdent et arrivent au bord d’une rivière où se trouve Mme de Montpensier. Ils sont accueillis à Champigny. Duc d’Anjou tombe amoureux de la Princesse. Jalousie du Prince de M. et de Chabannes.	-Cette aventure donna une nouvelle joie à ces jeunes princes et à tous ceux de leur suite : elle leur parut un roman (l.199) -[La Princesse] : Sa vue lui apporta un trouble qui la fit rougir -[Chabannes] : Ce que le hasard avait fait pour rassembler ces deux personnes lui semblait de si mauvais augure qu’il pronostiquait aisément que ce commencement de roman ne serait pas sans suite (l.271) -M. de Guise pensait en lui-même qu’il pourrait demeurer aussi bien pris dans les liens de cette belle princesse que le saumon l’était dans les filets du pêcheur -[…] rien ne pouvait ébranler la résolution qu’elle avait prise de ne s’engager jamais (l.337)
l.350 à 419	Paris, à la Cour	1569 : siège de Poitiers, bataille de Moncontour et prise de St Jean d’Angély 1570 : paix de Saint Germain	A la Cour, le Duc de Guise confie à Mme de M. qu’il l’aime encore avec passion. Jalousie violente du Prince de M. qui a surpris la fin de la scène. La Princesse sent également revenir son ancienne passion. Le Duc d’Anjou poursuit sa cour auprès d’elle.	-La beauté de la princesse de Montpensier effaça toutes celles qu’on avait admirées jusques alors (l.364) -Malgré toutes ces belles résolutions qu’elle avait faites à Champigny, elle commença à […] sentir dans le fond de son cœur quelque chose de ce qui avait été autrefois (l.411)
l.420 à 490	Paris, à la Cour		Rumeurs de mariage entre de Guise et Madame (sœur du Roi). En l’apprenant, la Princesse fait une scène de jalousie et le Duc de Guise la rassure sur son amour pour elle. Rapprochement des deux personnages	-Leurs cœurs se remirent aisément dans un chemin qui ne leur était pas inconnu p.40
l.491 à 580	Paris, à la Cour	1570 : Mariage du Roi Charles IX avec Elisabeth d’Autriche	Ballet au début du bal, pdt lequel les hommes sont masqués. La Princesse, croyant parler à de Guise, parle en fait au Duc d’Anjou, le suppliant de ne pas la regarder elle, mais de regarder Madame, pour tromper la jalousie du prince de M. Le Duc d’Anjou, jaloux à son tour, fait tout pour empêcher le mariage de sa sœur (Madame) avec de Guise. Il révèle à la Princesse qu’il connaît sa passion pour de Guise et éveille sa jalousie en évoquant l’amour de ce dernier pour Madame.
l.581 à 652	Paris, à la Cour	1570	Crise de jalousie de la Princesse envers de Guise. Il renonce alors officiellement à Madame et épouse la Princesse de Portien. Entrevue entre les deux amants, qui éclairent le quiproquo de la confidence du bal.	-Cette belle princesse ne put refuser son coeur à un homme qui l’avait possédé autrefois et qui venait de tout abandonner pour elle. Elle [...] lui permit de croire qu’elle n’était pas insensible à sa passion (l.649) -[À propos du mariage avec la Princesse du Portien] : La princesse de Montpensier en fut touchée de joie et de douleur
l.653 à 748	Blois, à la Cour Champigny	Avril 1572 : Mariage de Madame avec le roi de Navarre	La princesse est renvoyée à Champigny par son mari qui ne supporte pas la manière dont de Guise la regarde. Elle se confie à Chabannes qu’elle retrouve, et lui demande d’être l’intermédiaire de ses lettres avec de Guise. Il accepte avec douleur et lui redit son amour. Elle est fâchée, il s’en va et lui écrit une lettre d’adieu, elle le fait revenir par intérêt.	-L’on est bien faible quand on est amoureux (l.744)
l.749 à 857			Retour du Prince de Montpensier à Champigny. Le Duc de Guise cherche à voir la Princesse, par l’intermédiaire de Chabannes. Celui-ci organise la rencontre, la nuit-même, à minuit.
l.858 à 982	Champigny		Nuit de la rencontre, le Prince, réveillé, et surgit dans la chambre de sa femme. Chabannes a juste eu le temps de faire sortir discrètement de Guise et s’offre en victime à Montpensier. Celui-ci s’occupe de sa femme évanouie et Chabannes s’enfuit de désespoir et de honte. Violente fièvre de La Princesse les jours suivants.	-[Chabannes] : Il se résolut, par une générosité sans exemple, de s’exposer pour sauver une maîtresse ingrate et un rival aimé
l.983 à 1040	Paris Champigny	23-24 août 1572 : Massacre de la St Barthélémy	Chabannes tué pendant le massacre de la St Barthélémy. Le Prince, alors à Paris, reconnaît son corps et apprend sa mort à sa femme. Le Duc de Guise prend pour maîtresse la marquise de Noirmoutiers. En l’apprenant, la Princesse finit par mourir de douleur.	-Elle ne put résister à la douleur d’avoir perdu l’estime de son mari, le cœur de son amant et et plus parfait ami qui fut jamais (1035). -Elle mourut en peu de jours, une des plus belles princesses du monde et qui aurait été la plus heureuse et la vertu et la prudence eussent conduit toutes ses actions (1037).