Méthodologie : le brouillon de la question sur le corpus

La question sur corpus : méthode du brouillon

Qu'est-ce qu'une question sur corpus ? A quoi sert-elle ?

On appelle « corpus » un ensemble de textes (trois à quatre textes en général).

Les questions sur corpus ont deux objectifs principaux :

• faire remarquer les les points communs et/ou les nuances entre les textes
• préparer l'exercice d'écriture (invention, commentaire, dissertation)

Dans les séries générales, il n'y a qu'une seule question sur corpus, sur 4 points.

Dans les séries technologiques, il y a deux questions sur corpus, sur 6 points (généralement 3 pts + 3 pts).

Sur les 4 heures d'épreuve, il est conseillé de ne pas consacrer plus d'une heure à ces questions en séries générales, et une heure et demi en séries technologiques.

Comment préparer sa réponse ? Que répondre ? Comment répondre ?

1. Avant même de lire les textes du corpus, prendre connaissance de la question.

2. Fluos à la main, lire les textes on surlignant les éléments qui permettront de répondre à aux questions : une couleur par question.

3. Les questions interrogent sur les points communs entre les textes ; on peut donc, à la fin de la lecture, lister les points communs identifiés.

Dans notre exemple : la description du cadre de travail ; la déchéance des corps et la souffrance physique ; les noms propres caractéristiques d'une classe sociale ; le portrait moral.

4. Construire un tableau de synthèse, un texte par colonne, avec les entrées suivantes : 

Ligne 1 = Titre + auteur + genre littéraire, siècle (+ mouvement littéraire si on le connaît)

Lignes suivantes = une ligne par point commun.

Dans notre exemple :

	Flaubert, « Un cœur simple » (nouvelle) XIXème s.	Zola, Au bonheur des dames (roman) XIXème s	Maupassant, Bel-Ami (roman) XIXème s.
Cadre de travail	« elle faisait la cuisine, […] cousait, lavait, repassait » « se levait dès l'aube […] travaillait jusqu'au soir »	« rayon », « paquets de vêtements » « piétinant du matin au soir »	« dures besognes » « elle se levait à tous moments »
Déchéance des corps et souffrance physique	« son visage était maigre et sa voix aiguë » ; « à vingt-cinq ans, on lui en donnait quarante »	« pieds enflés », « talons battaient de fièvre », « couverte d'ampoules », « peau arrachée »	« doigts usés », « membres déformés »
Noms propres	Félicité (prénom seul = servante)	XXXXXXXXXXXXXXXXXXX	La mère Duroy (« la mère » = milieu populaire)
Portrait moral	Efficace et ordonnée « entêtement », « économe », « semblait une femme en bois »	XXXXXXXXXXXXXXXXXXX	« toujours triste et sévère », répétition de « haine »