Les
différents lieux :
-
Les châteaux et leurs domaines :
château
des Mézières (grand, clair, élégant) :
parc (jeux amoureux + jeux d’épée), bureau de M. de Mézières,
salle d’affrontement père/fille ; chambre des frères Guise ;
chambre de la nuit de noces
château
de Mont sur Brac (austère, en hauteur) : rivière,
champs pour ramasser les herbes médicinales, lieu de venue du
colporteur, chambre des mariés, salle à manger, cuisine ; cage
d’escalier avec la devise « vertu pour guide »
château
du Louvre : salle de bal, hôtel des Montpensier,
recoins, antichambre de la Reine puis chambre de la Reine (en réalité
tournés dans le château de Blois)
château
de Blois : parc de dernière entrevue entre
Marie et de Guise (en réalité, tourné au château de Meillant).
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la campagne (scènes de guerre et lieux de transition)
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Paris et l’auberge où loge Chabannes à la fin
-
l’église du mariage de Marie et Philippe ; la chapelle où
est enterré Chabannes
La
violence :
-
scènes de guerre : début du film, dont meurtre de la femme
enceinte par Chabannes ; scène du milieu (0:40:38), avec la
victoire des Catholiques ; la Saint Barthélémy et la mort de
Chabannes.
-
Marie, giflée par son père lorsqu’elle refuse le mariage
(0:16:56)
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La nuit de noces : grande violence psychologique (0:22:00)
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les scènes de jalousie du Prince, dont celle de la soirée des
masques, où Chabannes s’interpose entre les époux pour éviter
que Philippe ne frappe Marie (1:40:28)
-
la découpe du sanglier qui écœure Marie (0:50:05)
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le duel entre de Guise et Montpensier au
Louvre, dans l’anti-chambre de la Reine.
L’amitié :
-
de Guise / Montpensier : cousins mais s’aiment bien, comme le
prouve leur joute à l’épée au début du film. Amitié brisée
par le mariage de Montpensier avec Marie ; Henri menace alors
Montpensier : « Vous m’avez fait affront, mon cousin. Je
n’oublie jamais un affront » (0:0:17)
-
Chabannes / Montpensier : solide amitié qui date de l’époque
où Chabannes était le maître de Philippe. Amitié brisée à la
fin lorque Philippe découvre Chabannes dans la chambre de Marie.
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De Guise / Ajou : frères d’armes, complices jusqu’au moment
où Anjou soupçonne Henri d’être amoureux de Marie et de le lui
cacher (après l’épisode de la barque). Anjou devient alors
menaçant : « Si tu m’as trompé, face à face. Sans
merci » (1:16:47)
-
Princesse / Chabannes : amitié qui évolue vers de l’amour
pour Chabannes (aveu à Marie vers 0:46:0), et une amitié dont la
valeur n’apparaît qu’à la fin pour Marie.
-
Princesse / sœur de Guise (Catherine) : complices au moment où
Catherine se plaint de son mariage avec M. de Montpensier.
-
Princesse / dame de compagnie (Jeanne) : dansent et rient
ensemble
-
Nicolas / Chabannes : Nicolas est le compagnon d’armes de
Chabannes : amitié visible notamment à la fin où on voit
Nicolas dans la chapelle où est enterré Chabannes.
L’amour :
-
de Guise + Marie : amour réciproque, amour sensuel puis
consommé.
-
de Guise + Marguerite de Valois, la sœur du roi : projet de
mariage avorté ; Marguerite n’apparaît jamais dans le film.
-
de Guise + Mme de Clèves à la fin (Marie la croise lorsqu’elle
voit Henri pour la dernière fois, à Blois)
-
Philippe de Montpensier + Marie : elle paraît parfois l’aimer
puis s’éloigne de lui ; il lui voue un amour jaloux. Seul
amour légitime ; il aurait pu fonctionner si la guerre n’avait
pas séparé sans cesses les époux.
-
Chabannes + Marie : unilatéral, amour digne de celui préconisé
par les Précieuses (subtile, délicat, platonique). Amour tragique
puisqu’il mène à la mort. Amour retranscrit sur la lettre lue en
voix off par Chabannes.
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Duc d’Anjou + Princesse : unilatéral et sincère.
La
jalousie
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Guise / Montpensier (quand il apprend que Marie va l’épouser)
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Chabannes / Guise (au moment où le colporteur apporte des nouvelles
de Guise dont Marie se réjouit)
-
Chabannes / Philippe : lorsqu’il appoorte une lettre à
Philippe dans sa chambre, Chabannes assiste à la complicité des
époux nus.
-
Philippe / Chabannes : Philippe demande à Chabannes d’appeler
Marie « Princesse » et non par son prénom
-
Anjou / Philippe (lorsqu’il séjourne à Mont sur Brac, il fait des
allusions à Philippe sur sa chance d’avoir épousé Marie)
-
Anjou / de Guise (lors du départ de Mont sur Brac, puis lors du bal
masqué, après la méprise de Marie)
-
Marie / Madame (Marguerite) (elle accuse de Guise d’avoir séduit
Marguerite, 1:30:00)
Les
marques de la jalousie :
-
éclats de voix (Philippe) / froideur (Marie)
-
Duel (Philippe / de Guise)
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Menaces (de Guise, Anjou)
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Violence (1:40:28), réclusion (Philippe envers Marie)
La
guerre
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1ère scène, automne 1567 (carton)
-
scène de bataille sous la pluie (0:40:38)
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Chabannes rencontre Anjou sous sa tente, de Guise est en pleurs
devant l’agonie d’un de ses capitaines (0:53:53)
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La Saint Barthélémy à la fin du film
-
les allers-retours de Philippe à Mont sur Brac sont liés aux aléas
de la guerre et rythment le film
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la scène du colporteur : rapporte des nouvelles de la guerre
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dîner à Mont sur Brac avec tous les hommes (1:09…)
La
condition des femmes
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le mariage arrangé de Marie / celui de Catherine, la sœur de Guise
(Catherine : « vous savez bien, ils décident sans nous,
comme pour les chevaux ou les chiens de meute », Marie :
« c’est notre métier d’obéir » - 1:22….)
-
la mère de Philippe de Montpensier, malade, soumise aux désirs et à
l’indifférence de son mari
-
Soumission aux parents (au père surtout) : scène de la
violence de M. de Mézières qui gifle Marie (0:17:15)
-
Soumission au mari (c’est Philippe qui décide où doit se trouver
Marie, par exemple lorsqu’il la réclame au Louvre (1:18:08) ou
lorsqu’il la fait enfermer dans sa chambre après le bal (1:40:00)
ou encore lorsqu’il la la renvoie à Mont sur Brac le lendemain
1:49:58)
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Les femmes devraient se cantonner à l’étude du Latin, Marie veut
apprendre à écrire, ce qui est inédit pour une femme (0:35:20)
Les
rivalités :
-
Idem que la jalousie
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Catholiques (Papistes) et Protestants (Huguenots)
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Les Guise (Henri) et les Bourbons (Montpensier)
Les
trahisons :
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Marie trahit Montpensier (adultère)
-
de Guise trahit Marie (mariage avec Mme de Clèves)
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de Guise trahit le Duc d’Anjou en lui cachant ses sentiments envers
Marie
-
Les Catholiques trahissent les Protestants en les assassinant de nuit
(en période de paix)
-
M. de Mézières (père de Marie) trahit sa parole donnée au
Cardinal de Lorraine (oncle de Mayenne, le fiancé de Marie)
- Chabannes trahit la confiance de Montpeniser lorsqu'il est le relais entre Marie et Henri.
- Chabannes trahit la confiance de Montpeniser lorsqu'il est le relais entre Marie et Henri.
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