Rappel : un PARAGRAPHE correspond à ce que vous appelez une SOUS-PARTIE. Un paragraphe commence toujours par un alinéa... Et un paragraphes est un BLOC sans aucun retour à la ligne.
- Phrase de thèse = idée directrice = ce que je vais démontrer dans ce paragraphe.
ex) Il peut paraître plus efficace de lire une pièce de théâtre plutôt que d'en voir une représentation, car on peut s'approprier le texte à son rythme.
- Explication de la thèse = développement de notre idée.
ex)
En effet, si le texte est difficile, s'il emploie un langage auquel
nous ne sommes pas habitués, comme pour les pièces du XVIIème siècle,
nous pouvons revenir sur des passages ardus, relire des phrases, voire
nous aider du paratexte pour mieux comprendre ce dont il s'agit. Les
éditions scolaires multiplient ainsi les notes de bas de page pour
traduire des expressions oubliées ou décrypter des tournures de phrases
obscures.
- Recommandé : on peut également mobiliser des connaissances théoriques ici : caractéristiques d'un mouvement littéraire, thèse d'un auteur, étymologie d'un terme, etc.
- Exemple précis et développé, pour illustrer l'argument. Il faut donner le titre de l'œuvre (souligné !), le nom de l'auteur, et surtout, détailler un extrait précis. Ne pas se contenter d'évoquer vaguement le thème : donner un nom de personnage, décrire un épisode, interpréter en fonction de votre thèse. C'est la phase la plus développée de votre paragraphe.
ex) Nous pensons notamment aux pièces en vers de dramaturges comme Racine ou Corneille, très difficiles d'accès : comment comprendre le vers de Nérine, dans Médée de Corneille : "Votre époux à son myrte, ajoute ce laurier", si l'on ignore d'une part que le myrte est une plante, d'autre part que ces deux espèces symbolisent respectivement l'amour et la gloire militaire ? On ne peut alors pas saisir que Jason, déjà heureux amant, est devenu de surcroît un héros valeureux.
- Relier l'exemple à la thèse (= idée directrice), puis relier le tout à la thèse de la grande partie.
ex) C'est pourquoi il importe d'avoir accès à des explications, qu'on ne peut évidemment pas avoir lorsqu'on assiste à la représentation d'une pièce. Il paraît alors préférable de lire et décrypter certains textes avant d'envisager d'en voir une mise en scène.
Ce qui donne, d'un seul tenant :
Il peut paraître plus efficace de lire une pièce de théâtre plutôt que d'en voir une représentation, car on peut s'approprier le texte à son rythme. En
effet, si le texte est difficile, s'il emploie un langage auquel nous
ne sommes pas habitués, comme pour les pièces du XVIIème siècle, nous
pouvons revenir sur des passages ardus, relire des phrases, voire nous
aider du paratexte pour mieux comprendre ce dont il s'agit. Les éditions
scolaires multiplient ainsi les notes de bas de page pour traduire des
expressions oubliées ou décrypter des tournures de phrases obscures. Nous
pensons notamment aux pièces en vers de dramaturges comme Racine ou
Corneille, très difficiles d'accès : comment comprendre le vers de
Nérine, dans Médée de Corneille : "Votre époux à son myrte,
ajoute ce laurier", si l'on ignore d'une part que le myrte est une
plante, d'autre part que ces deux espèces symbolisent respectivement
l'amour et la gloire militaire ? On ne peut alors pas saisir que Jason,
déjà heureux amant, est devenu de surcroît un héros valeureux. C'est
pourquoi il importe d'avoir accès à des explications, qu'on ne peut
évidemment pas avoir lorsqu'on assiste à la représentation d'une pièce.
Il paraît alors préférable de lire et décrypter certains textes avant
d'envisager d'en voir une mise en scène.
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